Le Dogue du Tibet... un curieux chemin
que nous avons suivi. ... qui a duré 7 ans !
Tout commence par la possibilité
de réaliser un voeu : celui de pouvoir enfin accueillir un
vrai chien, un gros chien, bref : un MOLOSSE. Alors allons y gaiement
pour emprunter le parcour du combattant, celui que devrait faire
tout un chacun avant de s'engager à prendre un chiot sous
un coup de foudre. Notre désir dans le poids était
bien précis, restait à déterminer la race :
notre regard se pose sur le Montagne des Pyrénnées.
Une montagne (c'est le cas de le dire) d'informations s'accumule.
Documents, les points de vue des uns et des autres, on écoute,
on étudie... on compare la race avec d'autres, bref : on
fouille.
A force de creuser on constate que la
source de vie, d'existence de la majorité de ces gros chiens,
n'aurait pu se faire sans le DOGUE DU TIBET. Comme, à l'époque,
il existe peu de documents, peu de photos, notre curiosité
est encore plus affûtée. Les élevages en France
sont peu mentionnés dans les documents officiels, les livres
rares et comme tout ce qui est peu dévoilé, l'esprit
et le coeur de l'homme s'y attachent encore plus fermement.
Un jour, je suis tombée par hasard
sur une revue cynophile et miracle, on en voyait et de plus, à
la fin de ce magazine, une liste d'éleveurs, j'étais
enfin sur le bon chemin qui me mènerait vers ce chien mystique.
Je pensais que je devrais aller en France
pour en trouver et franchement, pour moi, à ce moment là,
ça me paraissait assez difficile, jamais je ne pensais faire
tant de km pour un chien (par la suite on pourra constater que j'en
ai fait beaucoup plus que je ne le pensais). Et un jour, 7ans plus
tard, je vais à une exposition canine près de chez
moi, à Mouscron et je prends en entrant, un petit fascicule
et à l'intérieur, je trouvais pour mon plus grand
bonheur, l'adresse d'un éleveur belge.
A partir de ce moment, tout à commencé,
j'en ai acheté un et normalement, ce devait être le
seul, l'unique, mais j'ai commencé à aller en expo,
je rencontrais plusieurs passionnés et le virus m'a rattrapée
plus vite que je ne le pensais!
Comme mon premier chien n'était
pas vraiment ce que l'on peut appeler un VRAI dogue du Tibet,
j'ai
repris un mâle, Yarkhand de New-Flame, né en 1999,
fils de Féros-Min des Mille Vallées, un chien
qui à laissé sa marque un peu partout et de Sherka
de New-Flame.
J'ai
acheté ma femelle en Alsace Pema du Jardin des Khyi des
Trois Rois, une jolie chienne très élégante,
à quinze jours d'intervalle.
De leur union est née ma première
nichée le 27/11/2001, trois superbes chiots,
une femelle bleue (Akéma),
un mâle bleu (Amos)
et un mâle noir et feu (Altaï).
Tous trois portent le nom de mon affixe,
les Mille Bouddhas.
Depuis le 2 mai 2003, vit avec nous, une
superbe chienne que je suis allée acheter en Tchéquie
(élevage Zangao), dans un an, elle aura ses premiers bébés.
Il y a aussi un petit nouveau qui est venu nous tenir compagnie,
depuis le 21/03/2004, c'est un joli mâle bleu, Vulang, il
a des pattes énormes, et il promet !!!
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